La relation coach coaché
Des rôles partagés
Un pacte coresponsable identifié par une distribution des rôles qui se doit d’être clairement répartis. Qui dit rôles dit responsabilités !
Commençons par celles du coach et par une phrase qui va vous interpeller : le coach a une obligation de moyen mais pas de résultat ! Telle est sa responsabilité. Il est parfois difficile pour certain de comprendre ce principe de base car habituellement lorsque qu’une personne fait appel à un technicien c’est bien pour qu’il lui apporte la solution à son problème. Soyons clair, le technicien de la demande c’est le coaché lui-même. Il ne le sait pas mais le coach le sait pour son coaché.
Alors quels sont ses rôles et ses responsabilités?
C’est un garant du cadre : c’est à lui de veiller au respect du code déontologique et par conséquent préserver son indépendance.
C’est à lui de clarifier les engagements de chacun : son rôle, le rôle du coaché comme du commanditaire.
Être garant du cadre c’est d’abord vérifier qu’un coaching est bien l’outil approprié pour répondre à l’objectif et qu’il est clairement rédigé dans le contrat.
Aussi, il convient de garder une certaine vigilance concernant certains cas. Il appartient au coach de vérifier auprès de son superviseur s’il a le moindre doute sur un comportement « particulier ».
Pour se préserver de tout risque, une clause du contrat d’engagement stipule le droit (pour les deux parties) de pouvoir arrêter à tout moment le coaching. Coach ou coaché, vous êtes libres de refuser de vous engager dans un accompagnement.
Le coach est responsable du temps et de l’espacement des séances et au-delà de cela, de la pertinence de ces séances.
Il est le porteur de la mise en place du coaching, du bien-fondé de l’objectif validé par le contrat tripartite
C’est le pilote qui conduit la séance en respectant la procédure en se focalisant sur l’objectif à atteindre
Des sous-objectifs apparaissent pendant les séances. C’est au coach d’en mesurer l’importance et l’opportunité de les travailler. Ils sont souvent à considérer comme aussi importants et font parties des clefs du changement.
Puisque les séances sont adaptables, ajustables, le coach utilise les outils spécifiques et appropriés pour chaque besoin. Au-delà de l’atteinte du résultat, rappelons-nous qu’une des beautés du coaching est de rendre le client autonome.
Pour créer la relation, préalable au travail en commun, il y a besoin de créer de la confiance et c’est dans son rôle d’animateur que le coach va permettre de tisser des liens de coopération.
Le coach autorise, favorise la franchise en installant un contexte de protection et de bienveillance. Peu à peu le coaché se sent en sécurité, s’autorise à être lui et se met au travail. Il commence à marcher, le coach marche à ses côtés.
L’animateur facilite l’expression, veille à la sécurité physique et moral de son coaché, définit la méthode de travail, structure ses séances et surtout ne juge pas les idées de l’autre.
C’est un accompagnateur qui marche au rythme du coaché. C’est l’essence même du métier de coach car il aide à élaborer et à formaliser l’objectif. Durant les séances, il reste attentif à certains points : le développement des compétences du coaché, les potentiels de celui-ci, le respect de son écologie et de son autonomie puis il recadre ou confronte si nécessaire. Il met en avant les stratégies nécessaires pour accompagner le client à atteindre l’objectif.
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